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		Oui, Bergoglio, 
		quelle honte ! Car instituer tout un mois missionnaire extraordinaire 
		pour octobre prochain, dans les situations politiques et sociales 
		actuelles, ressemble un peu à une solution finale.
		
		« Évangéliser ce n’est pas du prosélytisme, c’est un acte d’amour », 
		déclarez-vous en instituant ce mois 
		provocateur, en prenant soin d’affirmer que : « la mission est le 
		paradigme de chaque action de l’Église », donc le but est bien clair ! 
		Le thème choisi pour ce moi de guerre déclarée contre l’Islam et les 
		musulmans n’est autre que : « Baptisés et envoyés. L’Église du Christ 
		en mission dans le monde », en continuité avec les textes de Vatican 
		II, qui déclarent grossièrement et sans gêne dans Lumen Gentium, 
		n° 16 : « Mais le dessein de salut enveloppe également ceux qui 
		reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu LES MUSULMANS qui, 
		professant avoir la foi d’Abraham, ADORENT AVEC NOUS LE DIEU UNIQUE, 
		MISERICORDIEUX, FUTUR JUGE DES HOMMES AU DERNIER JOUR » (sic dans le 
		texte). Là il faut le déclarer tout de suite, haut et fort : Non 
		monsieur, les musulmans n’adorent point le même Dieu que vous, puisque 
		Jésus est un homme, un prophète, déifié par l’Eglise au premier concile 
		de Nicée en 325, alors que pour les musulmans Dieu est d’une 
		Transcendance Absolue, RIEN ne lui ressemble. Il n’y a donc aucun commun 
		rapport entre les deux.
		
		Instaurer un mois missionnaire extraordinaire en octobre 2019, afin de 
		commémorer le centenaire de la promulgation de l’Encyclique Maximum 
		illud de Benoît XV, publiée le 30 novembre 1919, sur la propagation 
		de la foi dans le monde entier, et promouvoir l’engagement missionnaire 
		de l’Église, conformément à l’exhortation apostolique Evangelii 
		Gaudium, sur l’annonce de l’Évangile dans le monde entier est une 
		provocation inadmissible. Benoît XV insistait déjà sur le fait que la 
		mission universelle n'est pas réservée à certains, mais qu'elle concerne 
		tous les chrétiens du monde. C’est surtout ce que Vatican II a imposé 
		dans plusieurs textes, à tous les adeptes, qui se trouvent par ces 
		décrets forcément contraints de prendre part à cette 
		évangélisation/massacre.
		
		Le ‘‘Congrès Mission’’ 
		tenu 
		les 30 septembre et 1er octobre 2018, se voulait un lieu 
		d’échange et de formation pour découvrir différentes manières de 
		proposer la foi chrétienne au monde d’aujourd’hui. L’archevêque Giovanni 
		Pietro Dal Toso, président des Œuvres pontificales missionnaires (OPM), 
		est revenu sur le sens de l’évangélisation lors du Congrès Mission, qui 
		s’est déroulé à Paris du 29 au 30 septembre 2018. Il rappelle tout 
		bonnement que « l’Église n’existe que pour évangéliser », et il a 
		précisément expliqué qu’elle « ne peut pas priver les hommes de la Bonne 
		Nouvelle qu'ils sont aimés de Dieu et sauvés par lui ».
		
		Il est étonnant de voir cet archevêque aller plus loin en ajoutant : 
		« Évangéliser c’est donner à l’homme l’expérience du Dieu qui l’aime 
		pour que cet homme, cette femme, apprenne à aimer pleinement. C’est 
		avant tout par amour pour cet homme et pour cette femme que nous sommes 
		appelés à évangéliser », et un peu plus loin : « il s’agit de sauver 
		l’homme en lui apprenant le chemin de l’amour tel que le Christ l’a 
		montré par sa parole et par sa vie ». 
		
		Il est plus qu’étonnant de voir cette personne, qui ne connait pas assez 
		son Nouveau Testament, ni la différence entre aimer et égorger, 
		mentionner l’amour de Jésus, Jésus qui dit dans l’évangile selon 
		Luc : « Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur 
		eux, amenez-les ici, et égorgez-les en ma présence » (19 :27) ! 
		Entre aimer et égorger il y a 
		tout de même une différence !!
		
		Et par comble l’Archevêque ajoute : « En quittant le monde, il a investi 
		les apôtres exactement de cette charge : « Allez et annoncez l’Évangile 
		à toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du 
		Saint Esprit » (28 : 19). Et d’ajouter pour terminer : « Voilà pourquoi 
		l’Église n’existe que pour évangéliser ». Attention, poursuit-il « ce 
		n’est pas parce qu’il y a une Église que la mission existe. C’est à 
		cause de la mission que l’Église a été instituée » !
		
		Il me peine de rappeler à ce monsieur que l’invention de la Trinité, 
		composée du Père, du fils et du Saint Esprit, eut lieu au Ier concile de 
		Constantinople en 381. Comment se fait-il qu’elle se trouve dans les 
		évangiles qui furent écrits, selon l’Eglise, entre l’année 70 et 120 ? 
		Si ce n’est encore une preuve flagrante des falsifications qui 
		grouillent dans la Bible et qui sont imposées comme des vérités 
		historiques. Bien plus, dans la Bible Sinaïticus écrite au IVe siècle, 
		cet évangile de Matthieu s’arrête au verset 8. Inutile d’ajouter qu’elle 
		prouve l’existence de quelques milliers de contradictions.
		
		Un autre exemple typique de ces « variations » comme  les appelle le 
		Vatican, et qui abondent dans la Bible, on trouve dans l’A.T., Samuel 2, 
		parlant de la prise de Rabba et de David, il est dit dans l’édition de 
		1671, et même dans celle en arabe de la même année : « Quant à sa 
		population, il la prit et les a fait scier avec la scie, et les écrasa 
		avec des pics et des haches, les coupa avec les couteaux et les brûla 
		dans des fours à briques. Ainsi il fit avec toutes les villes des 
		Ammonites. David et toute l’armée revinrent à Jérusalem » (12 : 31). Et 
		comme par magie, ce même verset se trouve dans la Bible de Jérusalem, 
		éd. du Cerf, 1986 et toutes nouvelles éditions : « Quant à sa 
		population, il l’a fit sortir, la mit à manier la scie, les pics ou les 
		haches de fer et l’employa au travail des briques ; il agissait de même 
		pour touts les villes des Ammonites. David et toute l’armée revinrent à 
		Jérusalem ». Ce qui veut dire : De victimes sciées, dépecées, brûlées 
		dans des fours à briques, ils devinrent des ouvriers qui savent manier 
		la scie, les pics ou les haches !
		
		Ce n’est pas sans raison que la Britannica assure que ces contrefaçons, 
		contradictions et autres dépassent les 180.000 cas prouvés.
		
		Évangéliser, monsieur Bergoglio, c’est ce n’est pas seulement : Annoncer 
		l'Évangile de Jésus-Christ, convertir à la foi chrétienne ou 
		Christianiser. Le sens ne varie point dans tous les dictionnaires. Mais 
		cela veut dire en même temps, juste en même temps : déraciner les autres 
		de leur foi, surtout les musulmans, puisque l’Islam représente le plus 
		grand défi lancé à toutes ces manipulations. Il n’a été Révélé que pour 
		dénoncer toutes sortes de manipulations commises dans le Message 
		monothéiste, et pour ramener le monde vers le Vrai Monothéisme, qui veut 
		dire : la Transcendance Infinie et Absolue d’Allah (contraction de 
		l’arabe : 
		
		الإله, 
		c-à-d : Le DIEU). Autrement dit, l’Islam est une accusation Divine 
		contre les manipulations des Textes commises par l’Eglise. Il suffit de 
		lire la 
		
		Lettre/Préface que saint 
		Jérôme 
		a écrit au pape Damase, au IVe siècle, pour saisir tout de suite ce que 
		vaut le travail de contrefaçon réalisé par ce saint et que le Vatican 
		insiste à imposer à tout le monde. 
		
		Un autre commentaire de l’archevêque Pietro Dal Toso parlant de la 
		jeunesse qui participe à cette mascarade : « Un jeune a quelque chose 
		d’un prophète et il faut qu’il en prenne conscience ». Si ce monsieur 
		connait ou comprend ce qu’il dit clairement, qu’un jeune garçon a 
		quelque chose d’un prophète », avec quelle conscience maléfique les 
		ecclésiastes, tous grades confondus, foncent-ils bestialement sur leurs 
		physiques pour les détruire à jamais ? Il est étonnant de voir ces gens 
		accusés de tant de scandales homosexuels, parler de la sainteté du 
		missionnaire, de voir que dans cette affaire de pédophilie le Vatican 
		fait valoir tout bonnement ou tout simplement l’immunité pénale. Ces 
		gens seraient-il au-dessus de la loi humaine ?
		
		Dans sa troisième lettre de dénonciation du fléau pédophilique, Mgr 
		Vigano dit clairement : 
		
		« Le pape François semble être ou complice dans la diffusion de cette 
		corruption, ou, sachant ce qu’il fait, il est gravement responsable 
		parce qu’il ne s’y oppose pas et n’essaye pas de la déraciner ». 
		
		Avec un tel accoutrement, des textes falsifiés à travers les âges, des 
		adeptes incroyants mais obligés de participer à un massacre que vous 
		appelez « un acte d’amour », on ne déclare pas la guerre à l’Islam et 
		aux musulmans, mais on plie bagage, monsieur.
 
		
		Zeinab 
		Abdelaziz
 Le 21 octobre 2018
		
		
		La 
		3e lettre de Monseigneur Vigano 
		  
		La 
		préface de st. Jérôme 
		
		 
		
		
		شـهر تبشـيري فـوق العـادة...يا للعـار !