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		Le 18 décembre 2013 eut lieu 
		la première implantation d’un cœur artificiel à l’hôpital 
		Georges-Pompidou, sur un homme de 76 ans en fin de vie : Claude Dany, 
		s’est éteint 74 jours après l’implantation pour des raisons qui restent 
		à éclaircir, bien que le père de cet engin technologique, Pr. Alain 
		Carpentier, ait attribué le décès à « un court-circuit », qui a entraîné 
		l’arrêt du cœur. Alors que Piet Jansen, scientiste chez Carmat, dit : « 
		le court-circuit est une hypothèse, mais ce n’est pas la seule »…
		Huit mois après l’implantation du premier cœur artificiel, la société 
		Carmat a procédé, dans le plus grand secret, à une seconde greffe, au 
		Centre hospitalier de Nantes. L’opération a été annoncée le jeudi 4 
		septembre 2014 dans la presse, mais fut réalisée trois semaines plus 
		tôt. Ce qui soulève quelques curieuses interrogations… 
		Ce petit « bijou scientifique », comme disent les média, qui pèse 
		presque 900 grammes de technologie ultra moderne, s’adaptera-t-il aux 
		changements physiologiques et émotionnels du corps humain ?! C’est là 
		que réside le vrai problème. 
		Par contre, bien qu’ils ne soient qu’aux premiers pas, les responsables 
		pensent déjà à l’investissement et à la commercialisation, en communauté 
		européenne, de cette spectaculaire percée médicale. La Société Carmat, 
		créée en 2008, pèse 515 millions d’euros en Bourse, et ne compte que 42 
		personnes. Autrement dit, cela semble plutôt une certaine osmose entre 
		la Science, la Finance, et autre chose…
		
		Le Cœur et la Science :
		Du point du vue scientifique et des recherches récentes, le cœur humain 
		rythme l’ensemble de nos pulsations. Il génère le plus fort champ 
		magnétique dans le corps, soit près de 5000 fois plus intense que celui 
		émis par le cerveau. Ce champ se présente sous forme d’un anneau 
		s’étendant au-delà du corps physique, et a été mesuré à des distances 
		variant entre deux et trois mètres du corps physique, et peut s’étendre 
		à plusieurs kilomètres de notre enveloppe corporelle. Le champ 
		magnétique du cœur réagit à la qualité des émotions que l’être humain 
		suscite. Les émotions positives accentuent l’équilibre hormonal et la 
		stabilité du rythme cardiaque. Il est aussi établi que le cœur réagit 
		aux situations qui se présentent avec plus de rapidité que le cerveau.
		
		D’autres études ont démontré que les émotions négatives peuvent 
		influencer jusqu’à 1400 processus dans le corps et aboutir à un 
		déséquilibre hormonal, à l’arythmie cardiaque et à la confusion mentale. 
		Bien plus, certaines couches de l’atmosphère terrestre, de même que la 
		terre, génèrent un ensemble de fréquences, variant entre 0,1 et 300 
		hertz, dont certaines coïncident avec celles qui sont engendrées par le 
		cœur lorsqu’il communique avec le cerveau. Une sorte de relation 
		holistique entre le cœur humain, le magnétisme terrestre, et l’Univers.
		
		Ce qui mène à dire que le cœur n’est pas seulement une pompe à faire 
		circuler le sang mais il est effectivement lié avec la Création du 
		corps, de l’âme, de l’esprit et du Cosmos dans son ensemble. En émettant 
		à la fois des messages neuronaux, biochimiques, biophysiques et 
		électromagnétiques, le cœur a une influence profonde sur nos processus 
		physiologiques, mentaux et émotionnels. Il semble être lui le vrai 
		maître, et le cerveau n'est que le réalisateur qui fait fonctionner le 
		corps. 
		
		Le Cœur d’après les civilisations :
		Toutes les civilisations traditionnelles localisent l’intelligence et 
		l’intuition dans le cœur. Dans la religion de l'Egypte ancienne, le cœur 
		joue un rôle essentiel dans la pesée de l'âme, la pesée des actes commis 
		par le défunt. Ptah, le dieu créateur, en créant le monde, a pensé 
		l'univers avec son cœur avant de le matérialiser par la force du verbe 
		créateur. 
		Dans la vie spirituelle musulmane, le cœur du croyant est le Trône de la 
		Miséricorde, Cœur des cœurs et Esprit des esprits. Le cœur pense, 
		décide, prévoit... Il est l'organe de la contemplation, une oscillation 
		régulatrice de la conscience, ainsi que symbole de la présence divine et 
		la conscience de cette présence. Il est représenté comme étant constitué 
		d'enveloppes successives. Certains mystiques distinguent sept couleurs, 
		visibles dans l'extase. Dans la passion d'Al-Halladj, au-dedans de la 
		Nefs, l'âme charnelle, le Sirr (Secret), lieu caché du cœur, constitue 
		la personnalité latente, conscience implicite, subconscient profond, 
		cellule secrète murée à toute créature. Ce cœur, ce Qalb, se distingue à 
		peine de l'esprit (Ruh). Pour Tirmidhi, le Qalb désigne l'organe 
		régulateur de la pensée et le viscère de la chair.
		Si physiquement le cœur correspond à la notion du centre, le centre 
		vital de l'être humain, il est aussi considéré comme le symbole des 
		fonctions des sentiments, de l'intelligence et de l'intuition 
		intellectuelle, la lumière de l'esprit, de la révélation, le centre de 
		la vie et de la volonté. Des fonctions qui sont loin de la mécanique 
		métallique.
		
		Le Cœur Humain d’après le Qur’ān :
		Avant d’aborder le sens ou la fonction du cœur humain d’après le Qur’ān, 
		signalons que le cœur y est mentionné 132 fois, alors que le cerveau en 
		tant qu’organe, n’est point cité nommément mais à travers son 
		fonctionnement : penser, méditer, raisonner, etc. ce qui veut dire que 
		l’organe en soi, le cerveau, n’a de valeur que grâce à son activité. 
		C’est pourquoi il est dit en Islam que les arriérés mentaux n’ont aucune 
		obligation cultuelle.
		Citer les 132 Versets concernant les états d’âme du cœur, dans le 
		Qur’ān, dépasserait de loin l’étendue d’un modeste article, c’est 
		pourquoi ne serons relevés que quelques états d’âme à travers lesquels 
		passe le cœur humain, à titre d’exemples :
		Le cœur peut être pécheur ; préméditer le mal ; être inconstant ; 
		endurcis. Il connait l’inconstance comme celle du regard. Il peut être 
		exposé à la tentation ; peut avoir une déviance ; être épais ; ne rien 
		comprendre. Des situations peuvent le rendre serré de devoir combattre ; 
		il peut être angoissé ; oppressé comme si on le hissait vers le ciel ; 
		éprouver une gêne ; se resserrer ; se crisper. Il peut souffrir de 
		l’épouvante ; devenir vide de frayeur ; palpiter d’émotion ; avoir du 
		doute ; être brutal ; rude ; aveugle ou béant. Le cœur peut avoir une 
		malveillance ; être distrait ; inattentif ; avoir de la rancune ; de la 
		rage ; être hypocrite ; orgueilleux ; tyrannique. Il y a des cœurs qui 
		rusent ; qui sont double-faces ; mécréants ; impures ; avares ; menteurs 
		; qui controuvent ; qui dévient ; qui sont épais ou qui sont scellé.
		Par contre, l’épanouissement du cœur ; sa piété ; sa modestie ; 
		s’étendent sur plusieurs Versets. Le cœur peut être humble ; confus ; il 
		médite ; il raisonne. Il peut être pur ; tranquille ; raffermi ; avoir 
		de la quiétude ; être purifié par l’épreuve ; être unis ; avoir de la 
		compassion et de la miséricorde. Le cœur est stable dans la foi ; il 
		préserve le Livre. 
		D’après tous ces Versets du Qur’ān, et bien avant la Science moderne, 
		Allah Révélait à l’être humain l’importance du grand opérateur 
		émotionnel qui se trouve dans sa cage thoracique, et lui Précisait en 
		même temps que : « Nous serons jugés pour ce que nos cœurs ont acquis, 
		ce que nos cœurs ont prémédités ».
		
		Le vrai problème :
		Le vrai problème qu’affrontent les hommes de sciences, non seulement 
		dans le domaine de la médecine, mais dans tous les domaines où ils se 
		trouvent avoir affaire à un domaine qui frise, d’une façon ou d’une 
		autre, le domaine de la Création. Vrai problème, certes, puisque l’homme 
		est toujours tenté par l’émulation, par le dépassement d’autrui, 
		refusant de s’arrêter à ses propre limites ou de respecter ces limites. 
		Essayer de frôler ou de patauger dans le domaine où seul le Seigneur des 
		Univers à droit de Cité ne sera jamais permis. 
		Un appareil mécanique, métallique, quel que soit le degré de sa 
		sophistication, ne saura jamais remplacer un organe qui régularise le 
		comportement physique et moral de l’être humain, un organe qui dépend 
		directement du Créateur, puisqu’il est effectivement lié avec la 
		Création du corps, de l’âme, de l’esprit et du Cosmos dans son ensemble.
		
		Que les hommes de sciences consacrent donc leurs travaux de recherches à 
		tout ce qui peut améliorer la vie de l’être humain, à le soigner, à lui 
		rendre ce séjour terrestre un peu plus supportable ou plus agréable, et 
		qu’ils laissent la Création au CRÉATEUR !
		Le 8 septembre 2014
 
  القلب الآدمى وزراعته