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		A l’issu de deux semaines de débats déconcertés, le synode sur la 
		famille approuve le rapport final, présenté et voté samedi 18 octobre 
		2014, sans consensus sur les divorcés remariés, les homosexuels et les 
		relations libres. D’autres thèmes ont été abordés aussi comme les 
		violences domestiques, la pornographie, la pauvreté et surtout les 
		mariages mixtes qui représentent une sorte de « fuite » des adeptes pour 
		l’Eglise ! Le document prône un langage nouveau, exigeant surtout la 
		bienveillance à l’égard des trois premiers sujets. Il est vrai que les 
		183 pères synodaux votèrent chaque paragraphe et le texte fut publié à 
		la demande du pape François.
		
		Avant la clôture, le pape se dit confiant que l’année à venir, jusqu’à 
		la prochaine réunion du synode, qui durera trois semaines, du 4 au 25 
		octobre 2015, « permettrait de faire mûrir avec un vrai discernement 
		spirituel, les idées proposées et de trouver des solutions concrètes à 
		tant de difficultés et innombrables défis », et cela, face à 
		l’exclamation du cardinal Burke, qui avait affirmé que « le texte 
		pourrait être rejeté si les affirmations inacceptables sur les rapports 
		sexuels hors mariage et entre personnes de même sexe » n’étaient pas 
		retirées.
		
		Au fond, ce fut un synode qui permit au pape de sonder les évêques sur 
		les réponses à apporter aux défis de la famille, sans rompre 
		l’indissolubilité du mariage, et de voir la force des camps en présence, 
		partisans et adversaires de ces réformes, qui devront discuter au cours 
		du synode prochain pour élaborer des propositions. Les conclusions 
		seront remises au pape, qui aura le dernier mot, comme d’habitude, 
		puisqu’il s’agit de « trouver des solutions » et non de refuser ... 
		
		Il est vrai que le texte intermédiaire entre les deux synodes n’insiste 
		pas assez sur le fait que l’Eglise ne reconnait qu’une seule forme 
		d’union : celle d’un homme et d’une femme ; que l’Eglise continue 
		d’avancer vers une admission des divorcés remariés à la communion 
		eucharistique ; ou l’acceptation des trois paragraphes sur 
		l’homosexualité. Il ne manquait que quelques voix pour obtenir la 
		majorité des deux tiers pour faire passer l’acceptation de 
		l’homosexualité et une sorte de divorce chrétien ! Là on ne peut que se 
		demander : est-ce que ce rapport était, en fait, un texte ambigu ou un 
		ballon d’essai ?!
		
		D’après maints discours ou commentaires, on peut dire que le pape, 
		depuis plusieurs mois, souhaite cette évolution, et s’est focalisé sur 
		des questions qui divisent. Un immense décalage entre les pères synodaux 
		et le fameux rapport d’étape. « Les relations homosexuelles ont un 
		aspect positif », et ces personnes « impures », selon saint Paul, ont 
		des choses à nous apprendre ! Comment donc attribuer un aspect positif à 
		un acte impur ?
		
		Et pour aplanir le chemin vers la grande pirouette de l’Eglise face aux 
		écrits sacrés, le pape a reconduit l’ensemble des responsables du 
		scandaleux synode sur la famille, dont le cardinal Erdö et le cardinal 
		Burke, puis, quelque temps plus tard, il vient de les nommer pour le 
		synode prochain ! Le sort du cardinal Kasper, surnommé « l’ouvrier 
		fossoyeur de la doctrine et de la morale », puisqu’il n’hésite pas au 
		besoin à travestir l’histoire de l’Eglise et de ses Textes, reste à 
		voir.
		
		De toute cette situation irresponsable face aux adeptes, accepter les 
		intentions du pape Bergolio rendra l’Eglise superficielle et 
		accommodante ; signifiera nier l’infaillibilité de l’Eglise et accusera 
		les papes des premiers siècles de s’être trompés dans toutes leurs 
		décisions. Mais au fond, qu’y a-t-il d’étonnant de voir la doctrine 
		morale et sacramental la plus élémentaire remise en cause ou même 
		pulvérisée ? Vatican II n’a-t-il pas déjà bafoué un des principaux 
		pivots du christianisme en réhabilitant les juifs du meurtre déicide ?!!
		
		Contredire les Textes ne semble point une nouveauté, puisque dans sa 
		première lettre aux Corinthiens, saint Paul, le vrai fondateur du 
		christianisme actuel, n’accuse-t-il pas clairement ceux qui se livrent à 
		la sodomie et les efféminés ? Faire table rase de ce que les Textes 
		disent n’a donc absolument rien de neuf : c’est monnaie courante le long 
		de l’histoire de cette Institution Vaticane…
		
		Si quelques-uns de ces pauvres pères synodaux, qui s’indignent de voir 
		outragé ou abusé les principes du catholicisme, ou même de voir que 
		bientôt l’Eglise va drastiquement changer les règles d’accès à la 
		communion, ou craignent que l’édifice de l’Eglise ne s’écroule tout 
		entier en cas d’ouvertures majeures sur les divorcés, l’union libre ou 
		l’homosexualité, on ne peut que leur demander sincèrement : le long de 
		son Histoire, depuis deux mille ans, l’Eglise a-t-elle fait autre chose 
		que de changer, tronquer, ou se contredire ?! D’où viennent alors toutes 
		ces divisions et subdivisions du christianisme, qui ne s’est pas arrêté 
		au protestantisme ou à l’orthodoxie mais a fini par se voir effrité en 
		349 subdivisions qui sont les composantes du Conseil œcuménique des 
		Eglises.
		
		C’est pourquoi la principale question à poser serait : Y a-t-il 
		quelqu’un qui oserait invalider solennellement les Constitutions et les 
		Déclarations de Vatican II ou les écrits des pères postconciliaires ? 
		Car tous les trois sont venus ou ont été choisi pour mettre en pratique 
		les décisions ahurissantes de ce Concile Vatican II, qui fut infiltré 
		par les juifs, à travers le cardinal Béa et compagnie. 
		
		Ce synode sur la famille est une incontestable preuve que tous ceux qui 
		ont combattu le déraillement de l’Eglise, ses contrefaçons et ses 
		manipulations, bien avant le Siècle des Lumières, avaient tous raison, 
		et prouve en même temps que Vatican II est venu faire table rase, 
		enterrer ces critiques en les jetant à l’oubli, en les camouflant par 
		l’évangélisation du monde, imposée par ce Vatican II.
		
		24 novembre 2014
 
		البابا ، السينودس والمسيحية