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De quoi discutent-ils et de quoi parlent-ils alors que la
Palestine a été usurpée jusque la lie ?! Quiconque regarde le plan de la
Palestine, ce qu’elle était en 1948 et ce à quoi elle fut réduite en 2005
(et que dire en 2009), à cause d’une colonisation réalisée avec la
complicité des dirigeants du monde occidental et du monde arabe, saisira
d’un coup l’éradication qui se mène... Si l’on ajoute le tracé du mur de la
honte, implanté en serpentant, de sorte à réduire les villages palestiniens
en de vrais camps de concentration inviables, d’un côté, et de l’autre
l’embargo meurtrier imposé par les colons sionistes à la bande de Gaza, un
embargo qui dure depuis plus de deux ans, saisira d’emblée la vraie réalité
de laquelle ils discutent, et saisira à quel point la proposition de “deux
Etats” qu’ils miroitent actuellement, n’est qu’une de ces fraudes qu’on
lance de temps à autre, pour distraire l’opinion publique, alors que
l’entière et complète occupation se mène avec insistance, au vu et au su de
toute la société internationale et surtout avec son mutisme approbateur !
Il n’est pas lieu ici d’exhiber tous les menus détails de cette catastrophe
humaine en toutes lettres majuscules, mais il suffit de signaler quelques
uns des principaux domaines de ce drame unique au monde, puissent-ils aider
quelques honnêtes consciences à restituer cette terre usurpée à ses vrais
propriétaires :
Le domaine politique :
Le décret N° 181 promulgué par l’ONU le 27 novembre 1947, concernant le
partage de la Palestine, n’a remporté que 33 voix des 57 pays membres. C’est
un décret qui n’a pas jouit de la majorité absolue : rien qu’un peu plus que
la moitié, et n’a point été confirmé par le Conseil de Sécurité. Ce qui veut
dire que c’est un décret nul et non avenu. Puis, ce partage n’a jamais eu
lieu. A noter, d’autre part, que le décret concernant la création de l’Etat
d’Israël ne parle pas du nombre des victimes de l’holocauste, mais mentionne
: « que l’holocauste a éliminé des millions de juifs de l’Europe »… Ce qui
veut dire que jusqu’à cette date, le chiffre de « six millions » avec lequel
ils font chanter le monde, n’était pas encore fixé, mais fut imposé et
stabilisé comme croyance par les tribunaux de Nuremberg (1945-1946). Ce qui
révèle l’étendue du jeu qui se mène dans chaque étape concernant cette
entité sioniste. A noter aussi que l’Assemblé générale adopta, le 29
novembre 1947 un décret visant à « la création d’un Etat juif indépendant
dans le pays d’Israël », sans mention aucune d’un Etat arabe ou que cette
terre colonisée, usurpée, est la terre de la Palestine, ni aucune mention
concernant le sort de Jérusalem, ni des lieux saints… Suit une phrase
signalant : « la reconnaissance par les Nations Unies du droit du peuple
juif à établir son état indépendant ne saurait être révoquée » ! Donc, dès
le début il s’agit d’un Etat raciste, sans précédant au monde, et ce qui
plus est : qui n’a aucun droit sur cette terre usurpée.
Le 12 mai 1949, cette entité sioniste, soutenue par des pressions des
Etats-Unis, se présenta avec une demande d’admission comme pays membre à
l’ONU. Ce qui fut couronné par la promulgation du décret 273 acceptant son
admission à trois conditions : Ne pas toucher au statut de Jérusalem ;
Permettre aux Arabes palestiniens de revenir chez eux ; Respecter les
frontières fixées par la décision de partition. A noter que cette admission
aussi n’est point légale puisqu’elle est basée sur des illégalités ! De même,
cet Etat illégitime occupe des terres de deux pays autonomes, n’a pas de
Constitution jusqu’à présent, et n’a pas de frontières délimités. Ce qui
révèle une avide ambition concernant le proche avenir…
Le domaine vaticanais :
Depuis 1948, année de la Grande Catastrophe, jusqu’à Vatican II (1965), qui
bouleversa de fond en comble la situation entre la chrétienneté et le
judaïsme, en réhabilitant les juifs du meurtre déicide, malgré la centaine
de versets qui le prouvent dans le Nouveau Testament, le Vatican n’avait pas
pris position par rapport à la création de « l’Etat d’Israël », bien plus,
un certain nombre de pays refusaient de le reconnaître vu son illégitimité.
C’est pourquoi la reconnaissance de cet Etat par le Vatican marque un
tournant décisif.
Cet accord, signé le 30 décembre 1993, est fort révélateur sur les rapports
entre les deux pays, puisque l’introduction parle « de la nature unique des
relations entre l‘Eglise catholique et le peuple juif », « du processus
historique de réconciliation », et de « la compréhension et de l’amitié
mutuelles grandissantes entre les catholiques et les juifs » !. C’est ce qui
explique le soutient absolu, avec toutes ses surprises et ses duperies,
entre l’Occident chrétien raciste et l’entité sioniste colonisant la terre
de Palestine. A noter, l’attitude de Saint-Siège dans cet accord, n’a point
cité l’expression de « mondialisation de Jérusalem », et surtout le second
paragraphe de l’article 11 qui mentionne : que « le Saint-Siège accorde son
engagement solennel à demeurer à l’écart de tous les conflits uniquement
temporels, ce principe s’appliquant en particuliers aux conflits
territoriaux et aux frontières disputés ».
Ce qui explique l’attitude et les déclarations flasques ou indéterminées
qu’adoptent le Vatican et le Saint-Siège dans toutes les situations ou les
guerres d’éradication menées par les sionistes contre les Palestiniens.
Une des grandes falsifications religieuses, commises par le Vatican et le
Saint-Siège, revient à ce que tous deux savent parfaitement que le retour
des juifs, d’après leurs textes, même tant de fois remaniés, est conditionné
d’abords par le retour du Christ. Ce qui veut dire qu’ils n’ont aucune
justification, même religieuse, qui leur permette la création d’un Etat pour
les juifs ! D’autres part, cette terre, dans ces mêmes textes, a été donnée
par Abraham à sa progéniture sans la moindre distinction. Et sa progéniture,
dans ces mêmes textes commence par son fils aîné, Ismaël, Grand-père des
Arabes, avec lequel fut accomplie l’Alliance (la circoncision), quatorze ans
avant la naissance d’Isaac. Le droit du fils aîné y est clairement signalé
aussi.
L’attitude de Benoît 16 :
Dès son élection comme pape, Benoît 16 n’a point cessé de répéter qu’il s’en
tient fermement aux décrets de Vatican II, qui réhabilita les juifs du
meurtre déicide ; qui décréta l’évangélisation du monde ; qui imposa la
participation de tous les chrétiens à cette évangélisation. Il n’a point
cessé de déclarer qu’il s’en tient au document Nostra Aetate, qui falsifia
les textes pour éliminer Ismaël de la progéniture d’Abraham. De même, il n’a
point cessé de porter atteinte à l’Islam et aux musulmans, par
l’intermédiaire d’une poigné de liges musulmans. Ce qui lui permit d’obtenir
la fameuse lettre des 138 Chefs, approuvant l’imposture préfabriquée disant
que nous adorons le même Dieu !
Si l’on observe son dernier voyage en terre sainte, on notera qu’en chaque
terre musulmane il implanta une ou plusieurs églises, surtout une Université
catholique à Madaba, où « étudieront les musulmans et les chrétiens »,
malgré le fait que ces chrétiens représentent un peu moins que 2% d’une
population musulmane à majorité écrasante ! De même, il a évité de prononcer
le mot « occupation sioniste » ou d’en parler. Bien plus, il insista sur la
« sécurité pour Israël » tout en conseillant aux palestiniens de « délaisser
le terrorisme » pour vivre en paix ! Inutile d’ajouter que le mot «
terrorisme » est ce que l’occident chrétien a réussi frauduleusement à
imposer aux musulmans, depuis la fameuse comédie Home Made du 9/11, qui leur
a permis de s’emmitoufler d’une légitimité internationale pour éradiquer
Islam et musulmans… A noter aussi que le pape, le long de ses discours, ne
cesse de préciser qu’il entend le « Dieu qui parlé à l’humanité dans la
Bible », qui est la seule vraie déité. Inutile aussi d’ajouter qu’il
commença son voyage en Israël en signalant « le lien immuable entre l’Eglise
et le peuple juif », et c’est la même phrase qui termine son discours à
l’aéroport avant son retour !
Est-il lieu d’ajouter le discours prononcé à Yad Vashem, que les sionistes
trouvèrent fade et peu chaleureux, ce qui l’obligea à compenser cette «
gaffe » par des expressions forcées, avant son départ ?! Il n’est peut-être
pas superflu d’ajouter que plier l’échine, sous les pressions sionistes,
n’est point en l’honneur à quelqu’un de son calibre…
C’est pourquoi je ne peux que me demander de quel Etat pour les Palestiniens
parlent-ils, et de quel partie de cette terre usurpée, grâce à
d’interminables fraudes ! De quel Etat parle sa sainteté alors qu’il a
refusé de visiter la bande de Gaza, dont le peuple continue à souffrir de la
faim et des moindres soins à cause de l’embargo meurtrier, imposé par des
sionistes d’une arrogance proverbiale ! Si le pape était vraiment sincère
sans son prétendu soutient aux palestiniens, il n’aurait pas quitté la
scène, exprimant son mécontentement, d’après ce que dit le Monde du 15 mai,
lorsque le Cheikh Taysir Al-Tamimi lui demanda d’intervenir pour arrêter
l’agression israélienne contre le peuple palestinien, et quelques instants
plus tard, le porte parole du Vatican n’aurait pas exprimé son
mécontentement !!
Le problème palestinien a atteint un point crucial, entre la vie et la mort…
Cette catastrophe humaine préméditée ne peut être résolue en faisant faire
des prières dans toutes les églises du monde, du 4 au 10 juin 2009, pour la
paix en « Israël Palestine », tel que votre sainteté l’a préparé, mais en
imposant des décisions précises, répressives, avec l’aide de l’ONU et du
Conseil de Sécurité que vous êtes allé prier d’intervenir pour imposer la
liberté de conscience et la christianisation du monde, - qui se passe
actuellement en Afghanistan et en Iraq. Le moindre de ces décisions devrait
porter sur l’arrêt immédiat de toute reconnaissance de l’Etat d’Israël ;
l’arrêt immédiat de tout commerce, quelque soit le domaine, jusqu’à ce qu’il
se plie à la vraie volonté des peuples tenus par des laisses !
C’est pourquoi il est nécessaire que tous les dirigeants arabes cessent les
concessions gratuites qu’ils font à chaque rencontre ; rectifient le plan
arabe en tenant ferme aux principes de bases : Jérusalem intégrale capitale
de la Palestine, le droit de retour à tous les refugiés palestiniens, faire
payer des compensations pour la dévastation de leur terre, la destruction de
centaines de villages, l’exploitation de toutes les ressources naturelles
pendant plus de soixante ans. Et surtout prendre en considération que les
prétendues frontières de 1967 que l’on fait miroiter actuellement,
signifient la perte de 80 % de la terre de Palestine.
Quant à sa sainteté le pape Benoît 16, qui ne daigna point visiter la bande
de Gaza, quelque soit le prétexte, je ne peux que lui offrir cette photo qui
résume le drame palestinien, les enfants de Gaza et tout le peuple qui
endura des bombardements sans arrêt, au phosphore blanc et avec toutes
sortes d’armements, prohibés sur le plan internationale :
Une enfant calcinée … ensuite, déchirée à belles dents par des chiens
entraînés … car vos amis sionistes empêchaient les enterrements !!

http://www.alterinfo.net/video-d-une-victime-du-phosphore-blanc-a-gaza,-refusee-par-youtube_a28672.html