|
Médiatisé à l'échelle du monde par un vrai marketing, le voyage de Benoît
XVI aux Etats-Unis laisse prévoir un complot trinitaire contre l'Islam et
les musulmans. Les grandes lignes de cette planification inhumaine le
prouvent, que ce soit avant, durant ou après le voyage. La même concertation
eut déjà lieu, dans les années quatre-vingts, appuyé aussi par les liges
locales, pour éliminer le communisme quoique avec des acteurs différents.
En suivant ces informations citées à titre d'exemples, on trouve certaines
phrases qui reviennent, tel un disque fêlé, pointant toujours le "Terrorisme
Islamique" :
Le 10 juin 2007 le pape reçoit le Président des Etats-Unis. Au cours de
l'entretiens ils ont passé en revue les principaux sujets de politique
internationale, "s'arrêtant à la préoccupante situation en Iraq et les
conditions critiques dans lesquelles se trouvent les communautés chrétiennes"
!
S'alarmer sur le sort de quelques centaines de chrétiens, rien de mal, mais
que dire du silence sur un million et demi de musulmans éradiqués dans une
guerre-boucherie illégitime, et cinq millions de blessés, de handicapés ou
d'immigrés ? Cela ne concerne point sa Sainteté! Pour ne rien dire du
génocide des palestiniens, qui se perpétue au vu et au su de tout le monde,
et personne ne bouge, car ce sont des "Intouchables" sionistes qui
l'imposent , et des prétendus "Terroristes" musulmans qui le subissent !
Avant de se rendre au Vatican, lors d'une entrevue avec le Président italien,
Giorgio Napolitano, le président américain avait exprimé sa "reconnaissance"
à l'Italie pour sa contribution contre le terrorisme international !
Ce qui souligne la nature du lien qui unit les deux pôles de la politique
américano-vaticane, ou l'implacable volonté d'extirper l'Islam, après
l'avoir diabolisé, le qualifiant injustement et mensongèrement de Terreur et
de Terrorisme, nonobstant toutes les accusations qui prouvent la fabrication
locale du 9/11 !
En juillet 2007, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège annonce
que le Vatican étudiait l'invitation adressée en avril dernier par le
Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki Moon, et d'ajouter : "Parmi les
évènements programmés pour New York, le Saint Père espère présider une Messe
à Central Park, adresser un discours dans la Cathédrale de Saint Patrice et
se recueillir sur le lieu de l'attentat terroriste contre les Tours Jumelles
de cette ville en 2001" !
Perte de mémoire ou intention implacable d'attaquer Islam et musulmans ?
Comment se fait-il que sa Sainteté ait oublié la troisième Tours, le
bâtiment de la CIA, qui disparu de la circulation informatique deux jours
après l'attaque, ainsi que l'absence de 4000 juifs grippés, tous à la fois,
le même jour ?!
Le 12 novembre 2007, la Cité du Vatican (dernier vestige de la "Donation de
Constantin") annonce que le Pape visitera Ground Zero et la Maison Blanche
où il sera reçu par G.W.Bush, et interviendra aux Nations Unies. Et le
communiqué ajoute : "La raison de cette visite est : la solidarité avec ceux
qui, dans l'attaque terroriste ont vu les leurs mourir et avec eux, il prie
chaque jour pour la fin de la violence dans le monde entier" !
Autrement dit : un voyage qui met en relief et qui maintient une accusation
préfabriquée, pour ne pas dire qui jette avec préméditation de l'huile sur
le feu !
Le mardi 13 novembre 2007, l'AFP annonce : le pape aux Etats-Unis en avril,
une première depuis le scandale des prêtres. Après avoir décrit le programme
du voyage, l'agence précise : "Le 19 avril, jour du troisième anniversaire
de son élection au Vatican, le pape célèbrera une messe à la cathédrale
Saint Patrick à New York, avant d'aller se recueillir sur le site du Ground
Zero, où s'érigeaient les deux tours jumelles du World Trade Center
détruites dans les attentats du 11 septembre 2001. Benoît XVI se rendra sur
ce site en solidarité avec les victimes et leurs familles ainsi qu'avec tous
ceux qui veulent en finir avec les violences pour ériger la paix".
Le même jour, mardi 13 novembre 2007, Mgr Sambi déclare la confirmation du
voyage et du programme, en soulignant, pour le 20 avril, "Le pape se rendra
au Ground Zero, sur le lieu de l'écroulement des Tours Jumelles du World
Trade Center, le 11 septembre 2001".
Le 18 février 2008, le Vatican fait savoir que la Maison Blanche précise
dans l'annonce officielle de la rencontre : Benoît XVI à la Maison Blanche
le 16 avril prochain : la visite sera consacrée au dialogue "sur
l'importance de la foi et la raison qui rejoignent des objectifs partagés".
Les deux chefs "poursuivront les discutions, commencées lors de la visite du
président au Vatican, en juin 2007, sur leur attachement commun à
l'importance de la foi et la raison pour atteindre des objectifs partagés,
qui incluent l'avancement de la paix au Moyen Orient et dans d'autres
régions en difficulté, la promotion de la compréhension entre les religions
et le renforcement des droits humains et de la liberté, spécialement la
liberté religieuse, dans le monde entier" ! La liberté religieuse, pour sa
Sainteté, est ce message explicite de la conversion spectaculaire, telle
qu'il la pratiqua triomphalement au dit Magdi Cristiano Allam. Acte qu'il
espère imposer à tous les musulmans, en toute clarté, c'est pourquoi il a
recours à l'ONU, tel qu'on le verra.
Le 27 mars 2008 la misna annonce, de la Cité du Vatican, que le pape
rencontrera un haut représentant de l'ONU, puis d'ajouter les autres
activités dont : le dialogue interreligieux, la réforme des Nations Unies,
l'alliance des civilisations et le rôle de support du Vatican dans le cadre
du dialogue interreligieux souhaité par les Nations Unies !
La réforme des Nations Unis ne revient pas à un Pape, surtout quand par
réforme ce Pape pense faire réintégrer, dans les charges et fonctions de
l'Organisation, ce qui a été éliminé de la première ébauche de sa Charte, à
savoir : la protection de la liberté de conscience . Un vœu qui a été
exprimé plus d'une fois dans les textes des sites vaticanais.
Le 4 avril 2008, un des principaux webmasters du Vatican, fait l'analyse de
la situation, mettant en relief que le pape prend l'Amérique comme modèle
pour l'Europe catholique, précisant : le pape prononcera onze discours, mais
deux d'entre eux aux moins s'annoncent déjà les plus palpitant, depuis que,
à Ratisbonne, il a montré au monde entier de quelles audaces il était
capable. Il s'agit, dit-il, du discours du 17 avril à Washington devant les
représentants du judaïsme, de l'Islam et d'autres religions, et de celui du
18 avril, à New York, devant l'assemblée générale des Nations Unies. Puis
termine en citant un passage prononcé à Mary-Ann Glendon à l'occasion de la
présentation de ses lettres de créance dans laquelle le pape dit : "Je ne
peux manquer d'observer avec gratitude l'importance que les Etats-Unis ont
attribué au dialogue interreligieux et interculturel comme force concrète au
service de la paix. Le Saint-Siège est persuadé du grand potentiel spirituel
représenté par ce dialogue, notamment à propos de la promotion de la
non-violence et du refus d'idéologie qui manipule et défigure les religions
à des fins politiques et qui justifie la violence au nom de Dieu" !
Il est étonnant de voir comment les trois parties de ce complot s'entre
félicitent, s'entre encouragent, et s'entre jettent le vœux de l'action!
Si l'Eglise de Rome a largement abondonné ses critiques contre les
Etats-Unis, elle, qui avait condamné avec force l'attaque militaire contre
l'Irak de Saddam Hussein pour protéger ses adeptes, actuellement, elle ne
demande plus le retrait des soldats et souhaite qu'ils restent en Irak "en
mission de paix" pour défendre ces minorités chrétiennes !
Ce volte-face vaticanais n'eut lieu que lorsque la politique étasunienne
brandit tout haut l'histoire de la pédophilie qui noircie l'Eglise
catholique. Crimes à cause desquels l'Eglise américaine a dû verser plus de
trois milliards de dollars aux victimes qui dépassent les 14.000 personnes
(Le Figaro, 17.4.08)! Puis, les vues des deux dirigeants convergèrent vers
l'évangélisation du monde à travers cette autre mascarade intitulée "le
dialogue interreligieux et interculturel", comme moyen "d'instaurer la paix",
puisque son but final n'est autre que la christianisation forcée, sous
l'appellation "liberté de conscience" secondée par les forces de l'ONU !
Les aspirations du Pape, dans ses discours, ne font aucune exception à ce
scénario, même le leitmotiv accusateur des Tours Jumelles s'y trouve !
Le 16 avril, à la Maison Blanche, une déclaration conjointe, annoncée à
l'issue de la rencontre entre les deux interlocuteurs, dans laquelle le
président a souhaité le meilleur succès au Pape pour son discours à l'ONU,
et son appréciation pour la visite qu'il s'apprête à faire au "Ground Zero"
à New York. Tous deux ont réaffirmé leur rejet total du terrorisme ainsi que
de la manipulation de la religion pour justifier les actes immoraux et
violents contre des innocents. Ils ont souligné le besoin de faire face au
terrorisme avec des moyens appropriés qui respectent la personne humaine et
ses droits, puis exprimèrent leur commune préoccupation pour la situation
précaire des communautés chrétiennes au Liban et l'ensemble de la région. Le
Saint-Père et le président espèrent la fin de la violence et une solution
rapide et globale aux crises qui affectent la région. Cette solution rapide
et globale l'Institution Vaticane l'a déjà annoncée dans ses sites, disant :
la fierté arrogante des musulmans sera abaissée grâce à une guerre imposée,
qu'ils perdront, pour accepter une conversion en masse !
Le 17 avril, au Centre Culturel Jean-Paul II, "fondé expressément pour
promouvoir la foi chrétienne et sa vision de la discussion et de l'entente
entre fidèles de diverses religions", le Pape propose carrément Jésus-Christ
aux musulmans et aux autres religions : "Confronté avec ces questions plus
profondes concernant l'origine et la destiné de l'humanité, le christianisme
propose Jésus-Christ (…) C'est lui que nous apportons sur le forum du
dialogue interreligieux (…) Nous n'avons pas de raison d'avoir peur (…) Nous
sommes capables de percevoir que la paix est un don céleste qui nous presse
à conformer l'histoire humaine à l'ordre divin" !
Tel qu'on le voit, même le forum du dialogue islamo-chrétien prévu pour le
mois de novembre prochain, est classé à l'avance, sous l'égide de
l'évangélisation et de la conversion, n'ayant comme choix unique et final
que Jésus et la christianisation. Et sa Sainteté n'a sûrement pas besoin
d'avoir peur puisqu'elle sera secondée par les casques bleus !
Le 18 avril, à l'ONU, et sous les yeux de Ban Ki Moon, le Pape s'est
recueilli devant le mémorial de l'attentat qui provoqua la mort de dix-sept
personnes, le 19 août 2003, à Bagdad. Ce qui révèle l'étendue de la
volte-face qu'a dû subir l'Institution vaticane par rapport à la guerre
illégitime contre l'Irak, qui va du refus à la prière. Ce que le Secrétaire
général commente en disant :" Les Nations Unis n'accomplissent pas seulement
un travail, mais une mission qui est, par de nombreux aspects, liée à celle
du pape", jouant sur le double sens politique et religieux du mot "mission".
D'ailleurs la "mission" des casques bleus dans le génocide de Srebrenica, où
huit mille musulmans ont été égorgés sous leur surveillance et leur
bénédiction, n'est pas oubliée, et ne fut même pas considérée comme "génocide"
pour ne pas indemniser des familles musulmanes !
Le discours, quant à lui, condense toute la doctrine catholique en matière
de relations internationale, sans contenir des phrases chocs ni des exemples
concrets. Par contre, il pose le principe d'une intervention internationale
dans les pays où les droits des populations concernant la liberté religieuse
seraient menacés, encourageant les règlements multilatéraux des conflits, et
insiste sur la protection de la liberté religieuse : "Si les états sont
incapables de garantir une telle protection, la communauté internationale
doit intervenir avec les moyens juridiques contenus dans la charte des
Nations Unies et d'autres textes de loi internationaux" ! Ce qu'il a répété
plus d'une fois.
Et voilà annoncé le vrai but de ce voyage… Ce type d'interventions
flagrantes n'est pas de l'ingérence, aux yeux du Pape, qui s'empresse
d'ajouter et "ne devrait jamais être interprété comme une action arbitraire
ni une limitation de la souveraineté du pays !! Comment donc peut-on appeler
une ingérence ou une intervention pareille, une parade militaire entre amis
ou un défilé de mode soldatesque ? !
S'il n'a fait que paraphraser le concept de la responsabilité de protection
affirmant le droit du Conseil de sécurité d'agir "pacifiquement" par des
moyens diplomatiques et humanitaires, pour protéger les populations victimes
de génocide, de crimes de guerre, de nettoyage ethnique et de crime contre
l'humanité, il aurait été plus probe et plus humain, d'insister pour que
cette intervention-là ait lieu en Palestine, pour protéger les Palestiniens
qui subissent toutes ces causes d'éradication à la fois, au lieu d'exempter
les Juifs de la conversion au christianisme, car "ils n'en ont pas besoin
pour leur salut", le Vatican dixit !! Pourquoi donc faut-il christianiser
les musulmans puisque le salut s'obtient, pour les Juifs, sans conversion ?!
Le droit de vivre, même s'il est aussi important que le droit de croire, il
le dépasse de loin, et ces Palestiniens, et tous ces peuples musulmans voués
sous vos yeux au génocide, aux crimes de guerre, au nettoyage ethnique et au
crime contre l'humanité, ont droit à la vie. Car sans vie il n'est pas moyen
de croire !
Le dimanche 20 avril, à l'heure matinale, la cérémonie organisée au mémorial
du Ground Zero, a été choisi pour donner le maximum d'audience
internationale à l'évènement. Au cours d'une impressionnante mise en scène
plus que théâtrale, avec violoncelle et Bach à l'arrière fonds. Le souverain
pontife a prié pour la conversion du cœur en disant : "Ramène dans Ton
chemin d'amour ceux dont le cœur et l'esprit sont consumés par la haine" !
Si l'on ne tient compte que des deux discours prononcés le 17 et le 18 avril,
au cours desquels le pape propose carrément le Christ aux musulmans, et
demande sans détour l'ingérence de l'ONU pour mettre cette proposition en
pratique, on saisi la visée de ce voyage qui met à nu la concertation
actuelle du véritable axe du mal et le complot en préparation ...
Cacophonie vaticane et fraude politico-médiatique, visant à camoufler des
mesures inhumaines, dans un flot d'ovations concertées ? Une chose est sûre
et certaine : cette haine inébranlable contre l'Islam et les musulmans qui
ne cesse de s'intensifier depuis quatorze siècles avec des moyens plus ou
moins raffinés.
Si du temps de Solidarnosc, les marchandises disparurent des étalages en un
clin d'œil, pour ne les trouver qu'a la porte des églises après avoir
assisté à la messe, actuellement, on fait augmenter les prix à des niveaux
vertigineux, par rapport au presque inexistant pouvoir d'achat des peuples
du tiers-monde, dont la grande majorité, qui n'a même pas les bribes d'un
dollars par jour, est musulmane. Ce qui révèle l'impact du nouveau complot
qui, outre les génocides perpétués le long des siècles ou qui se mènent à
présent, pousse jusqu'à l'infamie la théorie de la carotte et du bâton,
transfigurée en "conversion ou ingérence des casques bleus" !
Alors que les médias parlent déjà de l'expulsion des musulmans de l'Europe
et signalent les partis anti-immigrants qui se focalisent toujours davantage
sur l'Islam et les musulmans. A ne citer que l'américain Ralph Peters, dans
le New York Post, qui parle déjà d'un scénario dans lequel "les navires de
l'US Navy sont à l'ancre et les Marines sont descendus à terre à Brest, à
Bremerhaven ou à Bari pour garantir l'évacuation des Musulmans d'Europe",
glorifiant "l'inguérissable méchanceté des Européens", qui, comme il le dit,
ont "perfectionné le génocide et le nettoyage ethnique". C'est pourquoi il
prédit les jours comptés des musulmans en Europe.
Au lieu de cette flagrante et abominable ignominie, qui ne vise qu'à
éradiquer l'Islam et les musulmans, ne serait-il pas plus raisonnable de
passer en revue ces innombrables Pages Noires du christianisme, dans
lesquelles figurent les éradiqués de cette Institution, qui se comptent par
dizaine de millions de personnes, pour saisir qu'il est temps de stopper
cette évangélisation forcée secondée par le support militaire ?
Au lieu de continuer à diaboliser Islam et musulmans pour faciliter leur
élimination, n'est-il pas plus humain de consacrer tous ces efforts et
toutes ces dépenses pour éliminer les affres de la colonisation, les méfaits
de l'évangélisation, le vol des matières premières, les guerres injustes et
illégitimes, les génocides prémédités, les misères et les famines naturelles
ou fomentées, et d'éliminer les vraies causes du Terrorisme, qui n'est en
fait qu'une méchante invention américano-vaticane ?!
A voir ce qui se passe sur terre, ce que l'on prospecte de faire, que ce
soit dans les coulisses vaticanes, celles de la Maison Blanche ou celles de
l'Occident chrétien dans son ensemble, on ne peut certifier qu'une triste
réalité : ce ne sont pas les musulmans dont le cœur et l'esprit sont
consumés de haine, mais tous ceux qui complotent ces crimes en les 'imputant
à autrui !